Sur les sentiers voisins, au flanc d'un jour d'été,
Quand le vent est de marbre et le froid de saison,
Dans le déclin du jour, quand tombe la vêprée,
Chantaient, sur une route, trois âmes à l'abandon.
Le ciel avait perdu toute son évidence,
Comme on égare à terre une poignée de fleurs.
C'était tout un bouquet, d'argent et de faïence,
Qui gisait à leurs pieds, témoin de jours meilleurs.
De tous les univers qui leur semblaient atteints,
Et de ces longues heures à cheminer sans gloire,
Il demeure aujourd'hui quelques astres éteints ;
Le reflet de leurs mains, confondues dans le noir.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 23/12/2014
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Commentaires
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Posté le 15/10/2022 à 21:58:07
Je lis quelques uns de tes poèmes selon les jours et nuits qui passent. J'y trouve toujours autant de talent et des images qui parlent à l'esprit profond. Il y a ce quelque chose dans tes poèmes, cette chose ineffable qui semble provenir du fin fond des temps. Serait-ce, là, l'âme de la poésie qui se manifeste ? Je veux bien le croire tant cela est noble et beau. Merci d'accompagner ces moments de lectures poétiques. |
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