Sur le seuil de la vie, qu'on fini par franchir,
Un pied en avant de l'autre, une avancée,
Qu'importe si on finira par regretter,
D'avoir trop tard mis pied dans l'avenir.
Parcourant ce couloir où règne l'ombre,
Marcher droit devant même s'il fait sombre,
Un parcours tellement difficile,
Qui sans rampe, m'est plus qu'impossible.
Sur toutes les routes de gravelle,
Les roches peuvent devenir mortelles,
À chaque marche des escaliers,
D'un élan, on peut débouler.
Le funambule sur un fil de fer,
L'ouvrier dans un souterrain,
Le marin voguant sur la mer,
Ils risquent tous une tragique fin.
Quelques uns regarderont derrière eux,
En sécurité, de l'autre coté de la rue,
D'autres y seront passés à un cheveu,
Avant d'avoir changé d'avenue.
Quand tous auront parcouru la route,
Un chemin qui rarement nous envoûte,
Oubliez la fierté, la montée de la gloire,
Car maintenant il faudra traverser le boulevard.
Écrit par Tristitia
La vie ne tient qu'à un fil, qui finit tôt ou tard par casser.
Catégorie : Triste
Publié le 17/12/2010
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