Seconde après seconde le temps passe et s'efface,
La vie insaisissable comme l'air, berce l'humanité dans son tendre alizé,
Perpétuelle et constant ce vent toujours présent, avance inlassablement ;
Il ne cessera d'exister le jour ou l'Inconnu en aura décidé,
Décidé de nous rappeler en son sein chancelant de mystère.
Comme ce pauvre moustique que je viens de broyer sur ce mur blanc taché,
Taché de son maigre sang, dernière offrande Terrestre avant l'ascension ;
Et de s'envoler vers un inconnu effroyable, pousser par une bise, rare cadeau de la vie pour l'aider à monter.
Je regrette amèrement mon acte vil et sournois et je pense à cette âme délivrée bêtement.
En espèrent du plus profond de mon être que l'insecte
Festoyant avec les grands ce ris bien de mon sort infecte.
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J'adore. Les jeux sonores avec les assonances et les allitérations scandent le texte, rythmiquement c'est vraiment très bon. Le fond me plait lui aussi beaucoup. Une sorte de tension se crée et s'accroit...laissant deviner la gravité derrière la banalité. En tout cas, la lecture que j'ai faite de ce poème m'a captivée! Merci pour ce texte. | |
Harmonie |