Il me semble que tout ce dont je rêvais ou souhaitais jamais,
S'efface pour devenir malheur funèbre plein de douleur,
Ils courent si vite de nous, les espoirs, les petits bonheurs,
Pour lesquels nous avions des attentes peut-être trop élevées.

Mais dans ce monde qui manque de moments joyeux,
On prend quoi que l'on puisse pour rester sain d'esprit,
Hélas, il faut le cacher aux yeux des anges tellement jaloux,
Qui se sont lassés des chants de la gloire du dieu.

Aphrodite la déesse d'amour ne se soucie plus de nous,
Cupidon rit follement en tirant ses flèches de désespoir
Vénus au lieu d'amour joue au carnage à côté de mars
Et Antéros honnête s'éloigne de sa quête pour le partage.

Mais moi ? Je survivrai sans doute, l'humain n'a pas besoin,
De ceux qui s'appellent les dieux et joueront seulement de loin.