Décidément c'est toi que j'aime
Feuille à la fois fragile et forte
Comme le vent que les cieux sèment
Je viens caresser ton aorte
Tu brilles de milliards de feux
Qui réchauffent mon coeur blessé
Unique dont la braise aux yeux
Fait fondre mes murs morcelés
Je voudrais faire marche arrière
Pour t'éviter tant de souffrances
J'imagine dans mes prières
Que tu pardonnes mes errances
Belle dans mon regard meurtri
Je ne vois désormais que toi
Et dans les plis de mon esprit
J'aimerais devenir ton roi
Car tu règnes comme une reine
Sur ma pauvre âme volatile
Où se dissimule ma peine
Dans laquelle trop je m'exile
Sans toi je me sens étranger
Navire échoué et perdu
Une épave dans les rochers
Criant son amour mis à nu
P.S: amare = amour en latin
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 04/02/2022 à 10:01:34
Amare ( joli titre ) ...quand un homme parle d'amour c'est toujours bouleversant merci Vermeil :) |
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MARIE L. |
Posté le 04/02/2022 à 10:05:05
Une place dans les favoris ! comme première impression que donne la lecture de ce texte à l'amour vibrant d'originalité puis à cause de cette caresse de l'aorte , chemin relié directement au fibres du coeur... Bravo et merci Vermeil ! |
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Yuba |
Posté le 04/02/2022 à 10:45:31
Très touchant l'expression d'une fragilité amarrée à son amour Bravo |
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Edelphe |
Posté le 04/02/2022 à 17:17:03
Une belle déclaration d'amour, magnifique, merci | |
Oshidiriz |
Posté le 04/02/2022 à 18:33:53
Bonsoir, BRAVO ! Le Régal est là !! ça manquait ! Beau Texte pour ce Mois d' "Amare" :) En Favori ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 04/02/2022 à 18:36:22
Qui aime de tout son coeur peut pardonner beaucoup, même ce qui paraît impardonnable, car l’amour vrai donne ce pouvoir de voir ce qui est beau et bon en l’autre. Une déclaration vibrante à la reine qui règne sur un coeur, dans laquelle se ressent cependant profondément les doutes qui peuvent assaillir l’âme. Merci pour ce partage réellement intense d’amour, bien amicalement à vous. |
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Matriochka |
Posté le 04/02/2022 à 18:39:43
J'étais allée vérifier l'orthographe d'amarre. Il me semblait bien aussi mais je n'avais pas pensé à une autre signification. Le jeu de mot se prête si bien à votre poème. Joli et fort. ;-) |
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Iloamys |
Posté le 04/02/2022 à 21:13:43
Merci Marie.L Merci pour le favori Yuba Merci Edelphe Merci Matriochka Merci Oschidiriz Merci pour le favori Lys Merci Iloamys |
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Vermeil |
Posté le 06/02/2022 à 00:08:19
Je voudrais faire marche arrière Pour t'éviter tant de souffrances J'imagine dans mes prières Que tu pardonnes mes errances J?ai beaucoup aimé lire les mots Mais je m?enterroge sur les maux infligés à celle à qui vous demandez de vous pardonner ;) La femme en moi a toujours été curieuse du besoin des hommes de naviguer sur des eaux houleuses avant de vouloir s?amarrer à celle au fond qui n?a jamais cessé de les aimer ? |
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sweet revenge |
Posté le 07/02/2022 à 19:36:55
Poème savoureux dont je goûte la douceur et la tendresse en épis du souffle que le poète, caressant de mots amoureux son sujet, la fait soleil et reine, héroïne pour son toujours à lui l'aède transi d'affection si vivement dite dans le lyrisme qui parle naturellement le langage du coeur épris sans satiété aucune, et qui possédant l'art de la lyre comme un Orphée ayant connu quelque enfer aussi possiblement issu d'un passé enfui (je pense à votre poème publié ici le 21 décembre), le fait servir harmonieusement à célébrer cette sensation exquise de pouvoir sombrer en espérant être repêché, sauvé, sauvegardé, par la femme aimée comme jamais l'on aima, auparavant, dans les siècles des siècles des vies meurtrissant qui sont longues si l'on souffre, perçues comme trop éphémères si l'on a ces joies du coeur que procure le secours d'amour, quel qu'il soit, où le saint et l'amoureux peuvent déceler l'accord qui mène en ce monde aux plus hauts accomplissements : se tourner vers autrui et lui témoigner confiance et accueil, le bénéfique qui règne, à la fin, et qui est le début d'autre chose... Je fais un favori de votre poème majeur pour moi. Et merci. |
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jacou |
Commentaires
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