Devant la blanche page encore immaculée
Le poète convoque une muse endiablée
Sans elle il est muet comme un lac verglacé
Où glisseraient sans fin des vers abandonnés
Il cherche du regard la belle convoitée
Mais ne voit que l'obscur de ses tristes pensées
Alors un grand chagrin le laisse désarmé
Laissant son cœur tremblant pareil à un vent frais
Son ciel est ténébreux recouvert d'un nuage
Qui déverse une pluie venue du fond des âges
Sur son front tourmenté torrentiel et livide
S'amuse à ses dépends un vil démon avide
De le voir se presser dans un néant fourbu
Car si muse n'est plus le poète est perdu
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Commentaires
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Posté le 15/12/2022 à 06:54:48
Quand la muse n'est plus reste le chagrin pour inspirer... Le poète trouve toujours moyen de s'exprimer... |
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Lucyline |
Posté le 15/12/2022 à 17:58:13
Ce poème, paradoxal, l'illustre en effet. La muse n'est pas indispensable à l'écriture. Merci Lucyline | |
Vermeil |
Posté le 16/12/2022 à 15:56:25
Bonjour Vermeil Pas toujours évident d'avoir de l'inspiration pour écrire même si la muse est parfois à nos côtes Merci pour votre partage Capucine |
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Capucine |
Posté le 22/12/2022 à 11:20:51
Merci Capucine | |
Vermeil |