Sur le flan neigeux d'une montagne
Il se promenait avec son pagne
Son ombre pour unique compagne
Lui contait des châteaux en Espagne

L'esprit transi par l'adoration
Il aimait plonger dans l'horizon
Son regard rempli de compassion
Pour l'ensemble de la Création

Quand dans les cieux s'installait la lune
Il remerciait sa bonne Fortune
Puis s'allongeait sur les blanches dunes
Sans ressentir de fraicheur aucune

Il priait jusqu'au petit matin
C'est alors que le soleil taquin
Venait caresser ses jointes mains
Qu'il déliait avec le cœur serein

Il reprenait sa marche joyeuse
Naviguant sur la poudre soyeuse
Qu'il maculait de pensées heureuses
Si bien qu'elle devenait rieuse

Dès que l'astre solaire régnait
Au zénith du firmament doré
Il se trouvait un abri ombré
Avant de s'endormir sur un rocher

Il pouvait lire dans les nuages
Des signes qui étaient des présages
Bientôt aux Hommes de tous les âges
Il irait transmettre son message…