Allongé dans mon lit
Des pensées plein l'esprit
Cerné d'obscurité
Je me sens morcelé
Règne la confusion
Au sein de ma prison
S'est perdu mon bonheur
Dans un coin de mon cœur
Comme un volcan éteint
La tristesse m'étreint
Je boue de l'intérieur
Mais sont absents mes pleurs
La vie m'est un fardeau
Je n'ai plus de drapeau
Juste des vêtements
Et mon lot de tourments
Le divertissement
Est ma fuite en avant
Pascal* l'a évoqué
Dans un siècle passé
Solitude sans fin
Parfois je n'ai plus faim
Bien que rêve d'amour
Rimant avec toujours
*le philosophe
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Commentaires
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Posté le 18/03/2022 à 06:26:12
Être ivre de plaisirs pour oublier que l'on est seul, très seul finalement. Une introspection fort réussie qui nous amène de la mélancolie à ce brin d'amour en dernière strophe. Merci pour votre beau poème Vermeil. | |
Hellebore |
Posté le 18/03/2022 à 08:12:20
Ici l'être semble plus perdu que réellement déprimé, un sans-chemin de passage qui pourrait bien revenir à la vie belle Suffirait d'un peu d'amour... Merci Vermeil |
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Edelphe |
Posté le 18/03/2022 à 15:33:25
Merci Hellebore et Edelphe | |
Vermeil |
Posté le 18/03/2022 à 23:10:21
Bonsoir, Beau ! La Philosophie vous sied , cher Vermeil !! Tout Etre a sa propre Obscurité mais Lumière au Bout du Chemin ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 19/03/2022 à 10:27:05
ah! l'amour toujours nous donne bien des tristesses courage vermeil :) |
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MARIE L. |