En milles éclats suicidaires
La serrure a voltigé
Le souffle a ravi la mère
Dans un enfer calciné
Mêlée aux débris disparates
Du pont nouveau de la ville
L'eau viciée, toujours flotte
Cet élément inamovible
Le silence a volé les mots
Même les yeux ne peuvent plus
Assumer la vue des boyaux
Dans cette mélasse de la rue
L'oiseau de fer s'est déchargé
De sa livraison mortuaire
Des chrysanthèmes ont poussé
Et remplacé les viscères
Le jeu des hommes et des choses
Dans un élan de folie
Tacha l'aube aux doigts de rose
D'un crime sans catégorie
Une peine à s'en ouvrir les veines
Accompagne ces sombres pensées
Qui lucides contemplent la haine
Et voient la scène recommencer
Comment se placer décemment
J'exècre cette vie schizophrène
Qui nous oblige impunément
A perpétuer le système
Bien à vous compagnons de lutte
Solidaires d'une dernière lueur
Nous n'entraînerons pas la chute
Mais garderons notre coeur
Écrit par Vladz
Faudrait-il être aveugle pour ne pas se noyer ?
Catégorie : Triste
Publié le 21/09/2012
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Très bel écrit. | |
pichounne |
Oh ! bravo jeune poète, c'est le meilleur de vous que j'aie lu jusqu'à ce jour, je reviendrai avec bonheur le relire demain. | |
flipote |
Poignant poème sur cette arme moderne très destructrice qu'est l'aviation ! | |
Bragi |