Par l'est, elle est arrivée
Venue chasser la lumière sans relâche
Les coucher comme les lever,
Pour ceux qui, tôt se tuent à la tâche,
Et tard, retrouvent le confort de leurs foyers,
S'apparenteraient à ceux d'un aveugle à la vie terne
Sans les éclats électriques de nos villes modernes.
Cette pénombre dans laquelle nous sommes noyés
Se dispersera peut-être, on l'espère
Dévoilera un beau manteau d'hiver.
Mais cette fois encore, au réveil,
Constatant qu'à l'instar de la veille,
Le paysage a son habituel aspect.
Le jour face à la nuit est bien circonspect.
Par ce froid, sa splendeur s'érode
Il attend jusqu'aux saisons chaudes
Que, petit à petit, elle s'affaiblisse
Et que le jour attendu du solstice,
Par son étouffante chaleur sèche,
Nous nous languissions d'une nuit fraîche.
Écrit par Yggdrasyll
Discere ad tegendum
Catégorie : Divers
Publié le 28/12/2013
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Un chef-d'oeuvre poétique ! | |
thimothee |
Dithyrambique commentaire ! merci | |
Yggdrasyll |