D'effeuillage en effeuillage de mon livre d'images
L'enlumineur si précieux à mon âme trop meurtrie
Allège mon bagage et alourdit mon archivage
Il se nomme Détachement et sublime ma vie
L'enlumineur si précieux à mon âme trop meurtrie
Me souffle « plouf plouf ce ne sera pas toi, ce sera elle » !
Il se nomme Détachement et sublime ma vie
Ainsi je résilie en ce jour mes contrats fidèles
Me souffle « plouf plouf ce ne sera pas toi, ce sera elle»
Je ferme fenêtres sur cours aux risibles amours
Ainsi je résilie en ce jour mes contrats fidèles
Je me dérobe à leurs regards et humours de basse-cour
Je ferme fenêtres sur cours aux risibles amours
En ce lieu qui n'est qu'une piste on ne peut plus douteuse
Je me dérobe à leurs regards et humours de basse-cour
Fais place nette, snobant les chasseurs de gueuses baveuses
En ce lieu qui n'est qu'une piste on ne peut plus douteuse
Je pointe les affamés morts de faim addicts de sexe
Fais place nette, snobant les chasseurs de gueuses baveuses
Qui s'affichent adeptes du lâcher prise sans complexe
Je pointe les affamés morts de faim addicts de sexe
Qui se vantent de leur liberté se moquent de la mienne
Qui s'affichent adeptes du lâcher prise sans complexe
Mais se vexent de me voir résister derrière mes persiennes
Qui se vantent de leur liberté se moquent de la mienne
Me provoquent harcelant espérant me voir perdre tête
Mais se vexent de me voir résister derrière mes persiennes
Trop sûrs de bien me connaître moi… l'échaudée …certes
Me provoquent harcelant espérant me voir perdre tête
Je me surprends à m'aimer et à fêter leurs déboires
Trop sûrs de bien me connaître moi… l'échaudée …certes
Je me surprends à m'aimer plus encore et sans m'emboire
Je me surprends à m'aimer et à fêter leurs déboires
J'efface toute perturbation au fur et à mesure
Je me surprends à m'aimer plus encore et sans m'emboire !
Je me surprends à transcender la récolte que j'endure
J'efface toute perturbation au fur et à mesure
Mets sous cape mes amours ratées mortes biscornues …
Je me surprends à transcender la récolte que j'endure
Mes douleurs en transe dansent la danse des doux leurres, nues
Mets sous cape mes amours ratées mortes biscornues …
Ainsi je peux désormais me regarder dans la glace
Mes douleurs en transe dansent la danse des doux leurres, nues
Je me surprends à découvrir mes contours qui… s'effacent
Ainsi je peux désormais me regarder dans la glace
Je m'aime enfin sans faim corps et âme unis et assainis
Je me surprends à découvrir mes contours qui… s'effacent
Ô Sacrilège de n'y voir que déni de mes non-dits !
Car je m'aime…enfin.
Le 11/11/2013
Écrit par Ys
Mes écrits ne sont pas, ou alors si peu ou prou, autobiographiques. J'aime m'inspirer de musique, d'oeuvres d'art (peintures, dessins, sculptures, photographies...) et du monde qui m'entoure...des êtres et de la nature.
Catégorie : Amour
Publié le 17/05/2014
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Beaucoup de combat pour s'aimer. | |
eric |
Combat qui en vaut la peine ...tant de personnes refusent de le mener ou n'y croient pas et pourtant... Merci Eric. | |
Ys |
Merci beaucoup, Ys pour l'exercice de style que représente l'écriture d'un pantoum, dont j'avais un souvenir baudelairien. Votre poème est superbe et émouvant ! Je vous présente mes amitiés les plus sincères, car vous êtes de retour sur ce site, où je suis un nouveau venu, et je vous souhaite un bon dimanche. |
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jacou |