Dans la désert le plus aride
Dont la discussion pour rencontres est avide
Dans la réunion décidée des  coeurs
Dont les mêches flottent entre peurs
Dans les enjeux subtils du quotidien
Dont les messages ont les pas  liquidiens

Dans les énergies des eaux calmes
Dont la jalousie bruite  un flot de larmes
Dans les turbulences errant chaudes
Dont les surprises sont taillées en émeraudes
Dans les auberges des murmures
Dont les continents sont tramés dans l' allure

Dans la démarche bâtie sur les vertiges
Dont le complot est incrusté sur les tiges
Dans le soleil et le bois en communion
Dont l'entracte mime une autre fiction
Dans les faces du monde soufflant
Dont les coins verts sont balcon ruisselant

Dans le  béton qui choisit la lumière
Dont la  terre conviviale  se reverbère
Dans la neige en fonte sur la place
Dont le métal étoilé habille la glace
Dans les endroits qui retardent  les départs
Dont l'éclair explique les sons des gares

Dans l'océan et la forêt crées en chemin
Dont la chance imprevue est sur la main
Dans l'air extérieur au souvenir flou
Dont ton don de soi est entier et fou
Dans le double flux à pensée durable
Dont le regard posé est  cadeau sur la table

Dans le courrier qui sublime l' étrange
Dont le geste  conforte et 
dérange
Dans l' oxygène des enfants nés au paradis
Dont la chanson est l' herbe mauvaise qui grandit
Dans les corps solitaires en  transe
Dont la fête du retour est pour amateur de danse

Dans le rendez-vous avec la solitude
Dont l'accès sur l'île sont amours en multitudes
Dans le chalet d'été coupé dans l'orme
Dont la campagne s'est  détournée en forme
Dans les mots jetés sur une feuille du mois
Dont le corps du navire est  sorti du moi

Je me suis amusée à l'écrire
Vous invitant à poursuivre
En Vous remerciant de la lecture