Quand soudain le soleil s'approprie la terre
Émet rayon incendiaire sur les murmures
Se substituent bourgeons en akène à ramure
Feston vu à l'interstice de chaudes pierres
La rivière n'a de choix que suivre cet éclair
Le chamboulement ! Du socle d'insensé fil
Le jardin affiné en taille sa Nuit d'avril
Inflexion exquise en le vif saut dans l'air
Riche de rêve, de fables sur le sourire
Instant stupéfait en double sens à rosir
De cet Artisan Nature en tous cas charmeur
La feuille de tremblement sème ses pervenches
Quand le réveil sentiment en elle s'enclenche
La réponse fait un tour et vole en plein cœurs
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Amour
Publié le 21/04/2019
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Commentaires
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Posté le 21/04/2019 à 14:53:17
Ravissants éclats de nature en mouvement, les quatre éléments valsant avec la verdure et les pierres qui sont là depuis toujours. J'ai adoré cette grande fusion, cette synchronicité de la beauté dans tout ce qui compose ton superbe poème. Merci beaucoup Assia, il va dans mes favoris ! Je t'embrasse :) | |
grêle |
Posté le 22/04/2019 à 04:02:52
Le soleil est au vrai amoureux de sa terre, il la fait bourgeonner pour se repaître de ses charmes à l'œil nu : ils sont si proches tous les deux qu'ils ne pouvaient que voler amoureux, et non tomber car nulle direction dans l'espace ! J'apprécie ton sonnet au charme si vif, Assia, qu'un printemps entier s'en énamoure, le printemps dans la tête ! | |
jacou |
Posté le 22/04/2019 à 13:30:36
@ Marine , Les couleurs du printemps envahissants nos jardins et nos contrées finissent par déteindre sur nos âmes puis sur nos écritures , je te remercie pour cette place au favoris dont tu privilégies cette capture un peu spéciale . @ Georges, tu as raison pour deux choses : le soleil et la terre sont des éternels amoureux dont nous admirons sans cesse les effets mutuels aussi les astres et les planètes ne peuvent que voler et cette dernière évidence me pousse à changer le dernier vers du poème ... Merci encore à vous deux ! Bises :) |
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Yuba |