Dans le salon le piano
Joue de façon désinvolte
Chaque jour
Une note monte
Elle alimente l'air
Elle habille le mur
Comme un ornement
Une étoffe faite
De sensation qui dit :
L'idée de sensation
Accompagne à la perfection
L'après-midi
Ames dans la stupéfaction
Se voient victimes
De romantisme
Il faut parfois
Faire le choix
D'une preuve de folie
De construire des murailles
Autour des sentiments
Et des prises tenailles
Autour du verre de la vie
Et tenter de faire de l'amour
Un monument
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Amour
Publié le 06/07/2012
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Commentaires
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Posté le 06/07/2012 à 13:20:02
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Ce poème est vierge de commentaire pour mon plus grand plaisir pour l'apprécier, faut savoir lire entre les lignes car la poétesse est subtile et sibylline à souhait, heureux poétesse de revoir ton écriture s'épancher divinement, tendresse. |
platon  |
Posté le 06/07/2012 à 13:54:48
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Un bijou, sybillin à souhait comme le ressent platon, et d'autant plus magique, charmeur, magicienne marocaine, bises douces, merci. |
flipote  |
Posté le 06/07/2012 à 16:00:01
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Comme j'ai le dos en vrac, je suis au lit, et je relis de tes poèmes, j'ai retrouvé avec plaisir "ce que dit ma mère" numéro deux et j'y ai ajouté mon grain de sel avec les sentences de mes deux grand mère, j'ajoute que la plus ancienne disait un peu fâchée quand on quittait une pièce en oubliant d'éteindre, "alors ! dis donc, ça va brûler pour le roi de prusse ? tout une époque. |
| flipote |
Posté le 06/07/2012 à 20:27:34
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Un monument qui laisse passer la lumière, un monument puissant comme un chêne mais souple comme le roseau. Mon imagination poursuit le poème en mon for intérieur. |
| Margot de Broceliande |
Posté le 09/07/2012 à 08:41:10
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Comment d'une note légère on arrive à une structure aussi solide que le monument de l'amour, bravo ! J'ai aimé cette progression et cette atmosphère. Bises ma belle ! |
| Nighty |