Quel est donc ce vif perpétuel mouvement
Des choses de cet espace à délai hagard
Nous invitant à ne prendre ses bouts que par
Le seul gré de son Temps et son rythme dément
Sommes-nous des êtres aptes à l'intégrer
Sans laisser de côté, singuliers jugements
Accumulés à force des enfermements
Arrosés d'une rivière à l'eau effarée
Entre deux secondes perdues sur une faille
Se tue l'instant échappé à son aire ronde
Même si serré entre les anses de mailles
C'est la chaine invisible suée reconnue
Au cou porté le collier filé de ce monde
Sous la peau l'empreinte, notre seule tenue
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Pensée
Publié le 09/04/2019
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Commentaires
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Posté le 09/04/2019 à 17:30:16
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J'aime que la dernière strophe de ton sonnet se termine sans se terminer, car c'est le principe même du mouvement perpétuel qui oblige à continuer à tourner nos roues de hamsters en croyant avancer : et pour cela, le vers sinueux insinue bien mieux que '' écrit du romancier que nous faisons du sur place, quand nous croyons progresser à la surface des choses et du monde. Mais, c'est dans notre tête que nous avançons, et pour cela science et poésie et sagesse et art convergent pour nous libérer de l'immobilisme éternel ! Merci beaucoup Assia pour ce poème qui pousse à la réflexion. |
jacou  |
Posté le 10/04/2019 à 13:10:45
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Il est si profond si beau ton commentaire Georges ! Il indique ta position active au sein de ce mouvement perpétuel que nos mots arrivent à stopper pour capturer un peu d'essentiel de cet univers qui peut nous faire égarer sans cette station invitant à une poésie ou à une prose ...je le répète , ton commentaire est si inspirant ! |
Yuba  |