Soudain la tempête éclabousse de colère
et de ses cuivres elle fait teinter les cris
Les souffrances en bruit forcenés se libèrent
Les erreurs se mettent à compter les débris
Les frissons forment chez les autres une boule
Où se confrontent un présent de nerfs sentant
Le passé qui revient et vibre puis chamboule
Un futur se devinant craintif déchantant
S'installe un déluge de mots qui brise et prend
Il entraîne des sentiments fragilisés
Tous les reproches qui étaient restés en suspens
Déterrent fantômes désormais non maîtrisés
Le respect et le pardon finissent rappelés
Le silence qui camoufle mal les cassures
Un ordre devenu urgence essentielle
Si temps pourrait encore panser les blessures
Quand l'accalmie par l'eau enfin revient
Elle se désole de l'état du spectacle
Les cœurs s'aidant de la sensibilité des liens
Rêvent d'une paix restée à leurs réceptacles…
(Je ne fais que rapporter
Les faits d'une dispute entre deux personnes, d'une même famille ,
qui visiblement m'avait marquée :
Je republie suite à l'aimable demande de mon amie Matriochka)
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Triste
Publié le 11/08/2010
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Aprés la tempête le beau temps revient ! comme pour les hommes le pardon. Magnifique écrit ma chère amie. Crois à toute mon admiration. merci amitiés sincères CRIS | |
CRIS |
Bonsoir Yuba, La colère, il ne faut pas lui donner vie, juste laisser passer et regarder pour que personne ne soit blesser, merci pour ce bien joli poème. Bises du soir |
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Ange de Lumière |
Les natures humaines diverses et variées, soudain, il faut accepter et le poème vibre de vie comme battements de tambour : j'ai aimé. Bises |
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zenobie |
En effet ! | |
jacou |