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Voici que je t'oublie toi qui fus mon amour;
Ton visage s'estompe un peu plus chaque soir.
Ma peine si profonde disparaît à son tour;
Ma folle du logis t'invente sans espoir.
Alors que tout en moi me criait « tu es folle ! »
Et que mon pauvre coeur s'abandonnait au tien,
Tu traînais ta tristesse et ta grâce d'idole,
Dédaignant ma tendresse, la traitant comme un chien.
Elle est finie pour moi l'atroce servitude
Car j'ai gagné sur toi la victoire merveilleuse
De l'oubli, et déjà je vais sans lassitude
Recueillir quelque joie qui me laisse rêveuse.
Puisqu'il est vrai qu'un jour tout se mêle dans l'ombre,
Et qu'une grande peine avec le temps s'enfuit,
Alors, meurs souvenir, et fais partie du nombre
Des rêves qui n'ont fait qu'illuminer ma nuit.
Écrit par Zabeth B
Même quand tout est dit,
reste le poème qu'on n'a jamais lu. Catégorie : Amour
Publié le 17/10/2008
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Commentaires
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Posté le 18/10/2008 à 18:00:11
Encore une fois, Zabeth je dois te dire un grand merci pour cette merveilleuse poésie. Oui c'est vrai avec le temps tout s'en va. Comme nous a si bien dit Lafontaine "sur les ailes du Temps la douleur s'envole...". Et heureusement ! dans les meilleurs cas, ce qui nous a déchiré le coeur devient un souvenir très doux. Je t'embrasse et je te remercie aussi pour tes compliments sur mon travail. Le dernier quatrain semble sortir de la plume de Victor Hugo. |
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flipote |
Posté le 19/10/2008 à 03:21:17
WOUAH! Touchée... Plus de mots serait trop de mots.... |
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Lucyline |