J'ai besoin de la niaiserie
De lavabo coulant en jets

Les chants d'aras et de serins
Les feuilles le vent et leur cri
Le sol de feuilles son habit
Éblouissant komorebi
Des mains qui serrament se tiennent
Les chats les oiseaux et les chiennes
Les paons les pies les oies les geais
Les accumulations sans fins

Vues par de bel's iris vairons
Bleuté, verdâtre ou d'un fin rose

Je veux un beau, un bonheur rond

Je veux une beauté qui ose
Dire qu'elle suffit et revient
A un lieu naïf et ami
Des tourmentés des effarés
De celles et ceux qui sont seuls
Qui tremblent, sous les trembles hauts
(Vous pardonnerez le jeu d'mot)

Et si je veux cette beauté?
Si c'est elle que je réclame?
Loin d'un piquant d'un chahuté
Un simple homme une simple femme
Veut regarder de simple choses.

Loin des grandes criant' alarmes
C'est ce simple qui en moi luit
Il me console sous mes larmes
J'ai besoin de la niaiserie
Je suis fatigué de la vie.

(Ce poème ne reflète pas mon état d'esprit, ne vous inquiétez pas pour moi :) - la dernière fois, j'avais reçu des messages inquiets).