L'archet glisse, solennel, sursaute, frémit, et sonne
Languissant, nerfs raidis, saute jusqu'aux aigus
Crissement maîtrisé, vibrations ambiguës
Octaves traversés, plaintif fil qui frissonne
Ces souriants essaims
Pizzicati du coeur
C'est l'hybris du danseur
C'est ce rythme assassin
Comptine insouciante
Ajustée sur deux temps
Ce bras que tu nous tends
Ignore toute attente
Tour
Mains
Sur les hanches
Sourire rythmé
Archets qui tranchent
Le vent, toujours
Qui scie l'air
Demain
Pas pluriels et affirmés
Aucun souffle n'a gagné l'immortalité
Aucun archet ne dure, aucun bal n'est pérenne
Ce violon plaintif à la voix de sirène
Nous entraine, enchaine dans la félicité
Il enduit de terreur, sait jaillir au-delà
Fréquences impossibles, soprano acerbe
Par-dessus les limites de la voix humaine
Il exprime aussi bien qu'elle les joies et peines
Lassu puis friss (largo et presto en français)
Paysans, gens aisés, il rassemble et le sait
Aujourd'hui élitiste, autrefois il mêla
Tous les groupes, dansant avec charme et superbe
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 28/08/2017
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La musique se fait Poésie des sons ou si ce n'est votre poème qui se veut musicalité des lettres. |
Comtedesaintgermain  |
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C'est magnifique, ce poème danse avec ses vers, chante avec ses mots ! Merci de l'avoir partagé. |
jacou  |
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Merci pour ce beau poème sur ce bel instrument qu'est le violon. Je partage vos constatations sur celui-ci, de Mozart à Grappelli! |
| eliosir |
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Merci de vos commentaires élogieux (comme d'habitude;) ) |
| Zigzag |
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Entendre le violon qui vous transporte loin du lieu ou vous vous trouvez en vous délectant d'un bon repas en accompagnie d'une belle femme est une belle entrée en matière pour parler d'amour. |
| TANGO |
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aucun archet ne dure aucun bal n'est pérenne mais c'est cette éphémérité qui donne à l'instant sa grandeur |
marinette  |
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