Comme un cocon se clôt, et se brise à l'aurore
La couverture dort au lever du soleil
Quelques sons de dehors parviennent aux oreilles
On se tasse dans les tièdes draps qui nous dorent
On en fait un refuge, s'y enferme et s'y perd
Semblant un dernier feu d'une étendue gelée
Une ultime étincelle d'une plaine obscure
On s'y rendort en vain, s'y rabat et s'y terre
La narquoise aiguille du réveil vers nous s'ouvre
Alors une main se glisse hors de la chaleur
Encore pesant, on se lève dans la douleur
La lumière froide et obscure nous recouvre
Un jour nouveau triomphe du sommeil éteint
Un éblouissement coule dans chaque artère
Comme des rayons clignotant dans l'atmosphère
Les mêmes personnes naissent chaque matin
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 31/12/2017
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Commentaires
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Posté le 31/12/2017 à 11:25:43
Une très jolie naissance à renouveler | |
lefebvre |