-La Femme je la façonne
Elle gémit, je raisonne
Seins et corps je l'assaisonne
Toutes aiment plus ou moins ça
-J'ai quitté hier ma silhouette première, puisqu'un désir primitif me frappe de honte. Je ne m'enrobe plus de rien, j'aboie ou je sourie sans dépendre d'un homme
-Mon désir me l'oblige
Mais quand j'oblique et joue
La femme que j'érige
Ne sert à rien du tout !
-Mes yeux ne sont pas ceux, creux, des statues. Contrairement à eux, ils ont vu. Je sonde tout le monde, j'observe les autres, et sans juger j'agis et cherche.
-Ces propos entendus
Je les avais tenus
Petite j'ai rêvé
D'être Femme au foyer
Aucun Pygmalion ne me prendra pour modèle, aucun macho ne va pécho de la femelle en ma présence. Le désir, le vrai, marque de l'imperfection*, morsure des sens, circule dans les bras, et sans grandiloquence, simple épisode, en danse, n'a pas besoin de ça !
*sujet tombé au Bac !
(PS :Je me considère comme "ex sexiste", comme "sexiste ordinaire" (aujourd'hui, moins). Puis j'entends des énormités débitées par des gens et je me rends compte que non. Parce des mecs "xexistes ordinaires", "un peu macho mais juste comme ça", quand tu les fréquentes comme camarade, bizarrement ils se calment.)
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 27/08/2018
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