Mes tempes frappées et chaudes ploient et s'affaissent
Pèsent sur mes yeux. Mes paupières s'abaissent
Je vis dans un crâne de pixels lumineux
Entre des murs sans lézarde, opaques et haineux.
Mes doigts brûlent et le dehors ne me connait plus
L'air et le vent s'enferment, se manient et se meurent
Seule la voix d'une moto crie l'exterieur
Le reste, en boucle tourne et jamais n'évolue
Je porte un masque argenté et en ai conscience
Mes algorithmes tournent, sans un effort, mon corps,
Transpire. Mais transpire la routine, et mort
L'émerveillement, mortes joie et connaissance!
On peut lire à ces masques les pages du monde
Les langues de Babel, ou des pensées profondes
Pas de réponses, de ces pixels lumineux
Pas de lézardes pour un mur ferme et haineux!
(A la fermeture d'esprit en général, même si je perds mon temps avec les murs).
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 14/10/2018
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joli poème intense qui nous confronte à ce monde parfois cruel:) | |
romantique |
Ton texte m’a énormément touché Zigzag ... | |
Estaile |