En creusant très profond j'ai déterré un vers
C'est un alexandrin (j'ai compté les syllabes)
Il marchait de travers tel un long banc de crabes
Et était tracé vif d'une main grossière
Au labo d'archéo on l'a analysé
On l'a lu et scandé suivant bien la césure
On l'a coupé en deux, il parut moins obscur
Et le grand benêt en devint paralysé
La suite du poème gît dans le chantier
Les fouilles de demain l'extirpent de la terre
Elle expliquera tout, et nous dira que faire
De cet unique vers, qui seul semble d'acier.
Je suis l'archéologu' fier de sa découverte
Qui voudrait l'exposer à l'écoumène entier
Et qui dans un rite où l'on est momifié
Comptera les pieds, l' hocheras, dira "certes".
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 04/10/2020
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Commentaires
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Posté le 04/10/2020 à 06:19:01
J'adore. Un vrai plaisir la lecture de cette découverte. J'applaudis l'idée et la façon. :-) |
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Iloamys |
Posté le 04/10/2020 à 10:40:42
dans les ruines d'Alexandrie ? près de Ste Sophie ? les vers se régénèrent ne laisse pas trop de lumière . |
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justine |
Posté le 06/10/2020 à 17:30:35
Merci pour vos commentaires | |
Zigzag |