Une vulgaire nuit horizontalement
S'étend, s'étend, et ample se rit de ces paires
D'yeux nyctalopes que la pénombre enserre
Une nouvelle nuit se rit au firmament.
Silencieux et feutrés, permanents tels l'aimant
Les pas vont (que fait un pas sinon aller vers
Un point B depuis un point A, un pont de verre ?).
Et rejoignent un invisible endroit se pâmant.
Quand ouïr ce silence, quand voir ce ciel vierge ?
Quelle nuit d'eau paisible de pluie nous asperge ?
Nuit paisible qui confond les hommes, on les aime
Toujours les yeux perçants, pupille-bougie ou cierge
Attendent ces nuits calmes, pourvu qu'elle émerge
La Nuit douce-amère, c'est l'obscurité-même.
(J'ai failli intituler ce poème Nyx amère, et puis j'ai lu le titre à voix haute.;) )
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 19/05/2021
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Commentaires
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Posté le 19/05/2021 à 13:08:45
Magnifique sonnet, merci | |
Oshidiriz |
Posté le 19/05/2021 à 18:31:31
Bonsoir, Un Invisible sombre … ( Nyx Amère était beau aussi .. ):) LyS .. |
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Lys-Clea |