"Comme le mouvement régulier d'un phare
Guidant les matelots sur une mer opaque" (Le Pulsar)
Les plus profonds cirrus
Qui semblent embrasser le sombre ciel entier
Se distinguent à peine de ce ciel, hautins, haussés et comme d'acier
Plus les minuits passent et plus
Les secondes s'écoulent
(Vous excuserez le poète, qui
Le regard flouté et endormi
A commis
Cette lapalissade)
Empli du silence qui plisse son regard élimé
Tout se brouille
Se confond
Dans un noir si profond qu'on le sait abimé.
Neuf éoliennes si gigantesques
Qu'un chevalier errant les aurait combattues
Clignent de leur unique oeil en ligne, en fresque
Rien ne souille
Cette lumière
Régulière
Ainsi, des gouttes de sang
S'éteignent et apparaissent
En signaux, en sonar du ciel
Oppressant
Ils signalent une guerre céleste
Un long combat épique, violent
Et indigeste
Ou une constellation rouge
Oubliant les yeux, méprisant les esprits angoissés
Mais respectant les secondes
Ce rouge sur cet anthracite
Sur ce site
Se répondent.
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Evasion
Publié le 19/02/2020
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Bonsoir, Au grand Jour, ces Dames brassent l'air ambiant, fouettant on ne sait quel Intrus .. la Nuit, leur Œil malicieux lance des Messages , peut être codés que nous ne soupçonnons pas .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Merci pour ce poétique commentaire ! | |
Zigzag |
C'est un sujet qui me plaît, original ! C'est loin d'être une lapalissade, que les secondes secondent la minutie du temps ! Merci Zigzag. | |
jacou |