L'hiver est en sueur dans l'ailleurs qui respire
Dans les placards obscurs s'accumule un empire
Des sourires et des jeux vieilles figurines
Dont les couleurs plaisaient dans les grises vitrines
Le moindre friandise malgré la chaleur
Porte un manteau transparent collant, sans heurt
On recouvre tout et au fond des grandes pierres
Le moitié est zébrée un code barre, intacte
Le tiers usé avant le premier acte
L'outil qui un soir servit git là pour la vie
Je préfère parfois, vous aurez mon avis,
Les paquets de donnée et leur stressante date
Qui nous dit de jeter, d'engloutir à la hâte
Car le frigo n'a rien à envier au placard
De l'assiette du monde, il absorbe le quart
Telle une eau polluée, des milliers de secondes
Voudraient bien s'écouler, diraient, si on les sonde
Contre nos doigts, mais les réels
Par ceux que de bas prix appellent
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Social
Publié le 24/02/2019
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J'aime ce poème où plusieurs notions se mélangent dans le chariot ...sauf qu'ici la lecture est sans modération . Bravo Zigzag ! |
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Yuba |
Personnellement, je ne m'en fais pas, je mange dans mon frigo jusqu'à une semaine après la date indiquée pour la limite de consommation, et pour le pain de mie acheté en grandes surfaces je pousse jusqu'à 3 semaines après, sans dommages. J'apprécie les vers en partie cryptiques, lesquels à consommer sur l'instant sont appréciables. Merci Zigzag. |
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jacou |