Dans le bar, dans le bruit
Quand l'alcool-phare luit
Que les oiseaux de nuit
Alunissent, éblouis
Quand le goudron s'efface
Au grès des lampadaires
À moitié dégueulasses
Et remplis de poussière
Quand les regards s'effondrent
En croyant découvrir
Et qu'ils ne font qu'abscondre
Enterrer, dépolir
Quand la beauté se fane
En croyant conquérir
Queutards et nymphomanes
En fictionnels désirs
Toute la compagnie
Qui n'a plus rien pour plaire
Apprécie le déni
Où elle s'aime complaire
Alors quand vient Phoebus
Dardiller de son doigt
Jusque sous l'abribus
Dormeurs vides de joie
Soudain elle étincelle
Et Sans aménité
Elle tranche, fidèle
Diurne vérité
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Commentaires
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Posté le 17/09/2021 à 17:30:56
Où est ton cœur Zooey. Merci pour ce poème, qui n'a rien de joli, propre, sur lui, mais est terriblement proche d'une vie. | |
Asté |
Posté le 17/09/2021 à 17:51:44
Je précise que mon commentaire n'est pas désobligeant, Zooey comprendra très bien cette histoire de "pas joli". | |
Asté |
Posté le 17/09/2021 à 17:59:43
Et PS. j'ai oublié de te dire que c'est un favori. | |
Asté |
Posté le 18/09/2021 à 08:43:38
Un favori ce poème très habité, ultra visuel, presque cinématographique Bravo c'est plus qu'agréable à lire, l'imagination travaille et fouille plus loin.. Vraiment magnifique cette lecture Merci |
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Edelphe |
Posté le 18/09/2021 à 09:26:44
Poème très percutant de vérité nocturne Très imagé aussi J'ai vraiment beaucoup apprécié !!!! |
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Lucyline |
Posté le 19/09/2021 à 15:23:17
Commentaires
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