Cette douleur tellement présente
Cette colère qui me colle à la peau
Votre trahison qui me hante
Mon souffle qui se réduit en copeau
Qu'est ce que je fais encore sur terre ?
Pourquoi je ne me soulagerais pas?
Ne plus respirer cet air..
Mais malheureusement je ne peux pas..
La peur de l'abandon m'habite..
Alors comment abandonné mes filles ?
Mais ma vie entière est en faillite
Je voulais juste une super-famille…
Je ne ferai jamais le deuil de la séparation
Je n'accepterai jamais votre trahison
Toi, elle deux personnes que j'aimais à ma façon
Et maintenant eux deux aimes leur garçon…
Je me sent tellement seule au milieu de tout cela
Cette impression d'en avoir même perdu mes filles
Elle a un fils portant le même nom que mes filles
Et comme toujours je dois accepter cela
Je veux juste boire pour oublier
Je veux juste dormir à en crever
Je ne suis rien sur cette terre
Mise à part cet être solitaire…
Je sais c'est égoïste
Mais vaut mieux vivre et souffrir ?
Je n'arrive même plus à sourire…
Et mon futur n'est que sinistre…
Je suis perdue sur ce que je dois faire
Et la semaine prochaine je serai seule
Seule, face à moi à cet enfer
Alcool, lame et cachets seront mes tape à l'œil…
Vais je céder à la tentation ?
Tel est la question…
Écrit par aimelespoemes
juste besoin d\'écrire
Catégorie : Triste
Publié le 14/02/2020
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La souffrance qui transpire de votre poème est tangible. Mais si vous me le permettez, je répondrai à votre question, NON, ne cédez pas. Votre bonheur personnel passera par l'acceptation et le compromis, et un peu moins d'alcool. Je parle en connaissance de cause. Avec vos filles, ne naviguez pas à contre le vent, laisser le vous porter et vous verrez bien ou ça vous mènera, mais si vous avez la bonne attitude, le futur, si inconnu soit-il, vous sourira! Beau poème, et bonne chance! | |
Musouka |
Courage chère personne qui écrivez cela ! J'ai beaucoup de respect pour ce que vous écrivez et souffrez, et votre usage de la poésie, sacrificiel, me touche et me déchire de part en part. En vous lisant, je constate vos souffrances. La famille est parfois une prison, mais souvent une chance de bonheur, à un moment ou à un autre... Alors accrochez-vous avec tout votre courage d'endurance, car vous aimez les poèmes, et pour les goûter pleinement la souffrance de vivre est requise... Encore une fois, je vous souhaite d'avoir beaucoup de courage ! | |
jacou |