Fantôme dans la nuit de leurs songes troublés,
Un passé aux désirs inassouvis s'invite.
Constatez avec moi comme il tremble, s'agite,
Se gardant de montrer ce dont il est criblé :
De déceptions, de désamours, de trahisons.
Tout ce qu'il reste à voir est seulement mirage,
Poudre aux yeux pour ne pas que se tourne la page,
Le râle qu'un mourant souffle sur un tison.
Qu'ils délaissent sans peine un tel épouvantail,
Les coeurs ne devraient pas être champs de bataille :
Ils voient bien assez, déjà, couler le sang.
Ombre, dans les brouillards de sommeils oniriques
Je me faufile, agile, et me dis fantastique :
Mensonge auquel ne croit plus même l'ignorant.
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Divers
Publié le 16/02/2015
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Commentaires
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Posté le 16/02/2015 à 15:01:08
Un coeur meurtri trouve encore la force de vomir. | |
Intruder |
Posté le 17/02/2015 à 20:53:52
Vraiment superbe ! J'admire la fluidité de votre écriture et votre manière de tisser un fil de sons qui élève et porte le sens - lui aussi très intéressant. Merci aliasniamor pour ce partage ! | |
Florent |
Posté le 18/02/2015 à 14:18:03
@Alphonse : il y a un peu de cela en effet. Florent : après avoir lu certains de tes propres textes (je prendrai le temps d'en lire d'autres encore !), ton message me fait d'autant plus rougir ! Car après tout n'est-ce pas là en quoi consiste la poésie ? La recherche d'un son à même de capter un message et à le sublimer un peu ? |
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aliasniamor |