- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
En un coin printanier giboyant, un matin,
Messire Goupil à l'embuscade d'une chaire de choix,
Perçoit, tapi tout près, guettant pareille proie,
Le chasseur ès lapin : Monseigneur de Lupin.
Renard déjà s'efface, faisant fi de sa faim
Face à tel rival, quant au loin, Loup aboie :
« Ta ruse manque à ma force, formons meute toi et moi.
Nous pourrions partager, la traque et le festin ! »
Ce duo inédit, terreur des forêts,
Tue, piste, déguste tant, qu'au soir de l'été,
Nos larrons peinent en tout, moins agiles et plus fats.
Tôt bredouilles, affamés, et du bois la risée,
Se disputent chaque butin, et rompent leur amitié.
Gare aux fruits du succès, car c'est graine de poil-gratte.
Écrit par arianne2chassenard
www.jeveuxdelapoesie.com
Catégorie : Divers
Publié le 18/06/2008
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de arianne2chassenard au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 18/06/2008 à 22:41:19
Joli ! | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 18/06/2008 à 23:23:55
Belle association du sonnet et de la fable, bonne continuation |
|
jacques roeuve |
Posté le 19/06/2008 à 09:29:59
Très belle morale ! | |
Sylvain |