Une douce lueur tamise les murs de la pièce,
Une forte chaleur aiguise nos âmes pécheresses,
Mes yeux font le tour de tes lèvres cerises,
Un agréable contour qui m'hypnotise.

Je me perds dans tes boucles châtains,
Tombant sur tes épaules dénudées,
Pour me distraire, un regard mutin,
Teste avec malice ma fébrilité.

Tes mains guident et déposent les miennes,
Tes seins pressés contre ma poitrine,
Tes yeux aux couleurs d'aigue-marine,
Sur des courbes que jalousent les sirènes.

Mon esprit bout, mon corps convulse,
Ta langue ondulant sur ma peau,
Tambour battant, mon coeur pulse,
Tu laisses tomber tes oripeaux.

J'ai maintenant envie de m'agenouiller,
A la vue de ton sanctuaire sacré,
Pour y déposer de belles prières,
Monter au ciel, quitter la terre.