J'aurais pourtant bien essayé,
De t'entourer, de te retrouver,
Mais rien à faire, tu m'échappes,
Derrière chaque porte, une trappe.
Les jours passent et se ressemblent,
Je fuis chaque matin le réveil,
J'ouvre les yeux et je tremble,
Bénie la nuit et son sommeil.
L'amour pour moi, c'est tout d'un coup,
Sans concession, qu'on appelle fou,
Pas besoin d'en garder sous le pied,
Pas même un peu pour se préserver.
Pour cette raison, quand il part,
C'est l'extinction de mon phare,
Je ne distingue plus sa longue route,
Ses lumières ont fait place à mes doutes.
Cerné par un brouillard de guerre,
Mon esprit trouillard se terre,
Mon coeur fuyard cherche une lumière,
Et mes yeux hagards se voilent de colère.
Écrit par asmodean
Entre mensonge et vérité, mince est le voile de la réalité.
Catégorie : Triste
Publié le 11/12/2012
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Commentaires
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Posté le 11/12/2012 à 09:14:17
Belle métaphore du phare et de l'esprit embrouillé. Contente de te relire. J'en espère d'autres plus gais :) Bisous ! |
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Nighty |
Posté le 11/12/2012 à 09:38:35
Jolie lecture que voilà, surtout la deuxième et la dernière strophe. De belles trouvailles de mots. Merci. | |
Marouette |
Posté le 11/12/2012 à 10:20:09
Merci à vous deux pour vos messages, Nighty j'essairai de renouer avec des écrits plus joyeux quand mon coeur le dira. | |
asmodean |
Posté le 12/12/2012 à 16:00:35
La chute est formidable ! Très bel écrit, Asmodean |
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eco-blanchiment |
Posté le 21/12/2012 à 20:45:50
Merci à toi Eco. | |
asmodean |
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