Il y a des mots dans une vie,
Qui se doivent d'être écrits,
Pour devenir vénérables,
Imprimés, inaltérables.
Je les bricole, je les rend beaux,
Ils prennent un goût de paradis,
Me donnent des saveurs d'infini,
Et s'épanouissent dans mon cerveau.
Mais les syllabes, ça s'entretient,
Surtout les belles et les fragiles,
Si elles se noient dans leur chagrin,
Leurs vies ne tiennent plus qu'à un fil.
Pourtant mes mots les plus précieux,
Je les ai tronqués, brisés en deux,
Ils voulaient juste de l'attention,
Que je les appellent par leurs prénoms.
Mais à force de les négliger,
Ils ont fini par s'estomper,
Perdant leurs âmes et leurs prestiges,
Se transformant en pâles vestiges.
En trahissant leur innocence,
J'ai payé le prix de ma suffisance,
En les vidant de leur consistance,
Ils m'ont laissé mon arrogance.
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Écrit par asmodean
Entre mensonge et vérité, mince est le voile de la réalité.
Catégorie : Triste
Publié le 28/12/2012
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L'amour propre prend un sacré coup, mais ne reste pas à terre, j'ai un ami dont les parents se sont séparés quand il avait 15/16 ans, chacun des parents s'est remis avec quelqu'un, son père, c'est remis avec une femme qu'on pourrait qualifier de pas très sexy et en plus atteinte d'une grave maladie, mais la qualifier juste de 'pas sexy' serait la méconnaître complètement et déplacer. Quelle est cette idée du bonheur que l'on se fait et qui nous aveugle ? vivre avec un mannequin ? une fille parfaite qu'on ne crois pas mériter ? La beauté de la jeunesse ce n'est qu'une image. Bon je m'arrête, je veux juste ajouter qu'on garde toujours un lien avec nos amours mais que ce lien ne doit pas nous empêcher de continuer à aimer, de toute façon c'est plus fort que nous, enfin c'est ce que je pense. |
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