Laissons nos corps absents dériver;
Vers l'intérieur des vers suspendus;
Aux bords de lèvres rouges brisés;
Au sort d'un quelqu' inattendu;
De nos yeux clos, ce qui nous entoure;
En acteur d'une scène sans spectacle;
Nous laisse divaguer vers ces jours;
Que nous avons refusé au Cénacle;
Et cette couche au bord du brise lame;
Egrène les heures sur les rochers;
Dans la marée d'un vague à l'âme;
Où les secondes apprennent à s'écouter,
Au son d'une mélancolique paresse;
Les soupirs viennent aux actes manqués;
Donner leurs lettres de Noblesse;
Où chaque pensée voyage en liberté;
Et l'image qui m'accompagne dans cette oisiveté,
Qui nous fait cohabiter sous le même toit;
Sous d'autres frontières, d'autres étés;
Ne me donne aucune autre envie que d'être là...
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Commentaires
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Posté le 11/07/2014 à 15:21:47
c'est cela l'oisiveté? | |
Abdel |
Posté le 11/07/2014 à 15:26:32
Je crois... Quand on se laisse aller parfois nos pensées nous ramènent vers des moments, on pense à quelque chose à quelqu'un, on refait notre monde... Non? | |
axelle |
Posté le 11/07/2014 à 15:33:15
pour moi l'oisiveté c'est nocif . Ton beau poème ne l'est pas . Je parlerai d'abandon ou douce nonchalance ; Ne dit-on pas que l'oisiveté: "est mère de tous les vices"? (sourire) bon après-midi. | |
Abdel |
Posté le 13/12/2018 à 14:28:39
C'est très beau et sensible. Merci Axelle ! | |
grêle |
Posté le 13/12/2018 à 14:46:23
Merci à toi :) | |
axelle |