Faire et défaire ce qu'il y a de plus beau;
Comme un peintre à sa toile déchirée au pinceau;
D'une esquisse parfaite en retirer les larmes;
Et multiplier jusqu'à l'abandon les faits d'armes;
Toucher aux amours délétères des corps à corps formatés;
En détruisant le regard que l'on s'était porté;
Découvrir d'autres sens en oubliant l'essentiel;
Se perdre parfois en des lieux artificiels;
Et pourtant,
Chuchoter l'innocence qu'il nous reste à un coeur endormi;
Avoir le sien qui se serre dans l'attente d'un répit;
Parler de ces mots qui ne sont offerts qu'aux amoureux;
En espérant qu'il comprenne que ce n'est qu'un voeu;
Et pourtant,
Dans des salles obscures aux quatre yeux s'abandonner;
Sans attendre le sommeil vers la nuit se lever;
Et voir le soleil rougir à la découverte d'un jeu d'ombres;
Où ne se retrouvent que des heures encore plus sombres;
Quand vient le jour, partir comme les autres le font;
En se disant qu'il n'y a rien de mal à être papillon;
Ne s'en convaincre soi même que par le pire mensonge;
A travers le temps des acrobates qui s'allonge;
Et pourtant,
Te souffler malgré nos retards et nos décalages;
Malgré nos gueules de noyés, malgré nos dérapages;
Que depuis cette rencontre, si mon coeur bat,
Il ne s'accélère que pour Toi...
Ac 30/10/2014
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Chapeau, c'est très fort. | |
manupain |
Merci :-) | |
axelle |
:-)Axelle, j'aime beaucoup votre poème (à un détail près, dans la forme, qui m'a gêné pour la lecture: la présence d'un point-virgule à la fin de chaque vers). Cordialement. |
|
Mokolo |
J'en prends bonne note :-) | |
axelle |