Il est des hivers plus doux qu'une caresse;
Où l'on s'endort sans plus jamais sentir le froid;
Qui lentement nous enivrent et laissent;
Derrière nous la neige couvrir nos pas;
Quand les paupières se ferment en un souffle;
Pour laisser doucement le vent nous cueillir;
De ses tendres promesses qui camouflent;
Nos corps prêts à mourir;
Lorsque notre temps est définitivement passé;
Ils serrent nos mains, nos âmes et refusent;
De nous laisser simplement glisser;
Vers le chemin qui conduit aux heures confuses;
Et lorsque nous pleurons, ce n'est pas pour nous même;
Car nous savons pour l'heure qu'il est trop tard;
La faute à ceux qui viennent et qui nous aiment;
Nous empêchent de dormir et nous font veiller tard;
Alors, nous nous refusons encore d'être libre;
En restant prêt de celui qui nous a serré si fort;
Qu'il en est arrivé à rompre l'équilibre;
En rejetant l'idée même de notre mort;
Mais je ne puis rester éternellement à tes côtés;
Mon Amour, il faut me laisser partir;
Ici de tes peurs et tes peines, je suis prisonnier;
Laisse moi fermer les yeux et m'assoupir;
Ouvre la fenêtre et regarde mon âme s'envoler;
Pour que mon Amour rayonne dans le ciel;
Et dessine les contours d'une vie étoilée;
Sous une pluie de rêves éternels...
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Superbe..favoris! merci! | |
lo |
je ne voyais pas l'hiver ainsi, mais pour moi, il reste quand même froid, je pourrais l'aimer celui-ci, mais je n'en aimerais que la beauté qui se dégage de la façon dont il est dépeint, car, profonde est la tristesse qui te fait parler...je vais en rester là pour ce jour | |
Silenys |