Les mains tendues vers chaque ciel, les ongles frileux sous les vents ;
harmonie de ses rêves, tendres, les paumes entachées de lumière,
gisent sous la roche des prières, la lame effilée des relents.
Les mains empochées, nonchalantes, fraîchies sitôt d'une rémission ;
absous le fer gris du courage, non le bois vert, ni les épices,
et le tissus blanc que je tisse, forme le voile des illusions.
Les mains souillées, blessées, griffées, lavées par l'eau du fleuve triste,
puisqu'aux fontaines, lèvres au goulot, nous buvions l'enfance chérie,
et les étés de blés brunis, quid des herbes sucrées ? résistent
Les mains vers d'autres mains, saluent si bas, si haut, si courtois, vain !
Arrachent le pain, le pétrissent, forment en son corps quoi de si bon ?
L'odeur subtile des passions, et l'estampe des lendemains.
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