Mes larmes bouillonnent sous la chaleur du désespoir,
Mes larmes coulent bravant le froid de mon corps inerte,
Mes larmes s'enfuient suivant le courant de la mort,
Mes larmes, disparaissent…dans la honte, certes…
Mon âme résonne dans l'écho du paradis,
Mon âme crie victoire très haut dans le ciel,
Mon âme est partie à la dérive de la vie,
Mon âme est heureuse d'être devenue mortelle…
Mon sang, fruit incessant de ma détresse ininterrompue,
Mon sang d'un rouge aussi vif que les blessures que j'ai subies
Mon sang, à qui j'ai donné la liberté sans plus,
Mon sang qui s'échappe dans la pénombre de la nuit…
Le marchand de sable a laissé tombé ses derniers grains,
Sur mes yeux qui resteront malencontreusement clos,
Je deviendrai signe d'amour qui soufflera une douce brise au loin,
Si douce, que mon charme saura séduire les oiseaux…
J'ai trépassé sans jamais l'avoir voulu,
Ils m'ont tué par des paroles, du pouvoir, des abus,
C'est ce qu'il arrive lorsqu'on garde pour soi ses maux,
Ils m'ont battus, une dernière fois, une fois de trop…
"Ce n'est qu'un poeme"
Écrit par bonne chance
ne jamais baisser les bras !
Catégorie : Triste
Publié le 16/08/2006
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j'espere... parce qu'il est tres beau, mais tres triste... | |
morgi |
magnifique ce poème, | |
plustout |