La plaine liquide noie les forêts du monde
Au-delà de la mer sans frontière
Dans un ciel toujours bleu serein
L'idée règne maîtresse
Sur l'azur aux pans retroussés de sa robe
Déploie sa longue chevelure de nuit
Devant ses yeux parsemés d'étoiles
L'innocent aux mains pleines
Détache de ses regards plus trop candides
Le jupon blanc qui enferme les secrets les plus chéris
Avant que la lune belle et tranquille ne l'éblouisse
De son éclat trop cru
Comme un petit esquif échoué sur un semblant de rêve
Le naufragé guète la nuit prochaine pour renflouer sa tête tendre
Et le petit bateau peut lever l'ancre
Sur les notes échancrées d'un do et puis d'un si
La clé de sol joue entre les gammes de musique
S'attarde sur le do se brise sur le si
Et se termine sur la pause et le soupir.
26 janvier 1984
Écrit par calsior
A qui la poursuit
la luciole offre sa lumière ! ôtomo Oemaru Catégorie : Amour
Publié le 09/07/2007
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de calsior au hasard |
Annonces Google |
Une très belle évocation, j'aime les images qui s'en dégagent et la musique de ton poème ! Bravo. | |
lou_de_guyenne |
Très beau poème où l'amour est partout et nulle part à la fois .Bel écrit implicite . | |
Alexandre-glaucos |
El Amor! toujours El Amor! | |
adlin |
merci à vous trois l'amour et le désir sont des sources éternelles d'inspiration, la nourriture des poètes ... |
|
calsior |