Le souffle des Parfaits à Montségur
...
Je ne sais quel souffle étrange erre sur ces vieilles murailles
S'attarde sur la vallée et la contemple
- Petit monde minuscule perdu autour d'un tumulus géant -
Un souffle vagabonde entre des créneaux qui ne sont plus
Glisse le long d'un escalier abrupt et solennel
("Ils arrivent" clame l'écho)
Caresse la pierre nue d'une main possessive et amoureuse
Vieille et ridée comme une pelure
Le vent s'engouffre dans l'antique demeure
Des derniers Parfaits réunis en silence
Pour une nouvelle mort
Amas informe que le feu brûle encore aprés des siècles
Dans l'air épais les poussières noircies de corps inconnus
Se meuvent comme les témoins de siècles passés
Le soleil se faufile entre les pierres centenaires
Surprises et rongées par la crainte d'être entendues
Remplies de l'immortelle inquiétude
D'un auguste secret
Qui se referme sur elles
Comme un tombeau.
4 novembre 1983
Écrit par calsior
A qui la poursuit
la luciole offre sa lumière ! ôtomo Oemaru Catégorie : Divers
Publié le 13/07/2007
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très beau texte. | |
Michka |
merci je suis heureuse que vous l'appréciez | |
calsior |