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Loin de la tour blanche (suite et fin)
...
Son coeur était d'airain son âme était glacée
Ses yeux ne reflétaient que sombre cruauté
Son bras se refermait sur le pommeau d'acier
De l'épée que son père lui avait fait forger
La vie en avait fait un morne chevalier
D'humains il n'avait plus la moindre pitié
Quand de son fer habile il maniait la lame
Sans jamais s'émouvoir ni des cris ni des larmes
Jadis il perdit tout dans une nuit tragique
Où celle qu'il aimait d'une passion unique
Se jeta d'une tour pour échapper au sort
Et mourut dans ses bras souriant dans la mort
Il emporta sa dame loin du château maudit
L'enterra sur un têrtre où il lui fit un lit
Et en loup se changea hurlant face à la nuit
Honnissant tous les dieux son épée il brandit
Je jure sur ma vie que jamais n'aimerait
Que nulle autre que toi sera dans mes pensées
Sa souffrance était telle qu'il perdit la raison
Oubliant son histoire sa mémoire et son nom
On raconte qu'un jour la dame se leva
Effrayée par le sang qu'il versait ici-bas
Sans doute était-elle envoyée par les dieux
Pour apaiser le coeur du chevalier furieux
Quand elle lui apparut plus pâle que jadis
Toute emplie de tristesse que jamais il ne vit
Il tomba à genou comprenant sa folie
Regrettant tout le mal qu'il avait accompli
Est-ce là cet amour que tu m'avais promis
Tes yeux jadis si bleux sont devenus bien gris
Ta main qui autrefois charmait par sa douceur
Aujourd'hui me semble être une source d'horreur
Mon père sur sa tour m'appelle chaque soir
Va mettre fin là-bas à son vain désespoir
En lui portant mon corps que tu lui as ravi
Pour que aprés le deuil puisse venir l'oubli
Ainsi le chevalier obéit à la dame
Il refit le chemin si pénible à son âme
Apportant dans ses bras les restes de sa mie
Qui étaient tels qu'ils furent comme il avait promis
Père et mère alertés nul ne sait bien comment
Attendant sur la tour qu'arrive leur enfant
Ouvrirent grands les portes au chevalier errant
Qui mélangea ses larmes à celles des parents
De belles funérailles lui furent célébrées
La vie dans le château soudain ressuscitait
Le chevalier devint le fils qu'on attendait
Sur la tombe soudain on vit des fleurs pousser
Ce conte est véridique je le tiens de mes pères
Si ne m'en croyez pas entendez ce mystère
Il montre que la vie est pleine de surprises
Que ni blanches ni noires les âmes sont grises ...
N.D.V. 20-01-08
Écrit par calsior
A qui la poursuit
la luciole offre sa lumière ! ôtomo Oemaru Catégorie : Triste
Publié le 20/01/2008
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Superbe Calsior, comme le précédent ! | |
Nighty |
Merci :) | |
calsior |
Vraiment aucuns mots ne peux exprimer ce que je ressens en lisant ce poème. Merci beaucoup calsior. |
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pichounne |
merci pichoune | |
calsior |
Superbe ,le fond comme la forme...tu as raison sur les âmes ,elles sont grises ! favori aussi ! | |
Alexandre-glaucos |
Très bel écrit Calsior. | |
Savior |
merci à vous deux, je suis agréablement surprise du succès de cette tour ! | |
calsior |
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