Pas esclaves.
J'écoute, je lis, je vois, scandale
En chine travaillent des enfants !
Pour un euro, fabriquent nos sandales
J'en connais, pour qui : choquant.
Dernier tiers de ma vie : mémoire !
On avait dix ans, le jeudi pas d'école,
A la ferme, boulot au noir.
Pousser brouettes et carrioles.
Nourrir les vaches des peaux de vaches.
Pas esclaves, non plus fin,
Un sourire, une pièce, sans cravaches.
En prime, l'droit conduire l'tracteur !
Les patates ! payé au sac,
C'est mieux, pour devenir bosseur.
Ça sentait l'arnaque.
Les vieux, plus payés que les gosses,
Un sac, c'est un sac.
Alors tu t'écrases et tu bosses,
Et toujours, la niak !
La poussière, la boue, misère,
Et j'en passe, fallait dire
Monsieur et madame, galère.
Fallait avoir la foi ! Pas médire.
Ainsi va la vie
Charles en p
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Bravo charlesp, le travail des enfants est scandaleux et toute forme d'exploitation ! Merci de m'avoir fait partager vos souvenirs d'une dure enfance, à travers un poème au goût forcément âcre et célinien. |
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jacou |
Le fond est bien représentatif d'une époque pas toujours révolue, et la forme nous emporte agréablement | |
Errant |