Les avions me font rêver,
Je vole de Paris à Sydney.
Je m'approche des étoiles,
Je survole Villedieu-les-Poêles.
Là-haut, je suis le roi des cieux,
Très loin des cloches de Villedieu.
Je domine la chaine de l'Himalaya,
L'Everest, le Népal et les sherpas.
Là-haut je suis le roi des lumières,
Mais en bas, il y a trop de misères.
J'voudrais vivre entre ciel et terre,
La ou à l'horizon se mêlent terre et mer.
Là-haut je vois des pays sans lumières,
Et d'autres aux couleurs incendiaires.
J'aperçois au levant les pays sans eau,
Les enfants innocents assis sur leur seau.
Ils attendent que tombe enfin la pluie,
Et à Vegas, pour le plaisir l'eau s'est enfuie.
Là-haut, j'ai découvert le monde d'en bas,
J'évite ceux qui n'aiment pas Che Guevara.
J'ai vu des enfants partir pour Lambadouza,
J'en ai vu revenir, et tant d'autres en trépas.
Nabil et ses potes partis faire leur révolution,
Ils rêvaient de Cuba, d'une vie sans baillons.
Je ne rêve plus, j'essaie de comprendre.
Ainsi va la vie
Charles
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