Il contemple les gens assis non loin de lui
Qui tous ont leur histoire, leur épopée, leur vie,
Turpitude ou bonheur, qui partagent une envie
De vivre ou même aimer, lumières dans sa nuit.
Il se demande alors s'il faut qu'il lui dise
Que son coeur se déchire, qu'ailleurs il bat plus fort,
Qu'il n'est plus sûr de rien, un bateau sans son port,
Qu'il aime une autre qu'elle, tempête sans balise.
Les années ont passé, la passion a cessé:
Cette fois il dira, il ne tremblera pas.
Quand elle reviendra des toilettes là-bas,
Fin de la comédie, le rideau est baissé.
Elle remet en place ses cheveux en chignon
Et parle à son reflet, préparant son annonce
À l'homme de sa vie, attendant sa réponse
Quand elle annoncera le fruit de leur union.
Quatre années ont passé après ce doux baiser
Qui scella pour toujours leur volonté commune
De conjuguer à deux puis à trois par fortune
Leur vie sans anicroche, sans guerre à apaiser.
Elle emplit ses poumons et s'arme de courage
Et s'en va d'un bon pas, son ventre en oriflamme,
Réciter en chantant cette nouvelle gamme
A son alter ego, ciel azur sans nuage.
Écrit par chriseline
Emoi des mots
Catégorie : Amour
Publié le 29/09/2013
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Les aléas de la vie, les fluctuations de l'âme, les doutes et les incertitudes qui conduisent parfois à la dérive des sentiments, une narration méthodique et agréable. Belle journée. | |
Abdel |
Moi j'ai ressenti en femme avec une grande tristesse cette si triste histoire ainsi l'on aime et plus, ou du moins on le crois, l'acteur Jean Gagin racontait dans ses souvenirs avoir pleur de regrets en partageant plus tard le lit de sa première compagne, de nouveau, se disant " et dire que je l'ai quitté pour un béguin ". Très triste histoire l'autre qui est passé dans sa jupe aguicheuse n'a pas craint de prendre l'épouse enceinte de surcroit de massacrer un couple, ce ne devait pas être quelque chose de bien propre. | |
flipote |
Merci Abdel. Merci flipote, oui, la vie a ses méandres, à l'image d'un fleuve pas si tranquille | |
chriseline |