Dedans le vieux café
Les rideaux sont tirés
On a fermé boutique
C'est la fin de l'été
Et la rue désolée
Résonne mélancolique.
Près du parc esseulé
Elle s'est réfugiée
Au bloc téléphonique
Mais rien, c'est là le hic.
Pas la moindre sonnerie
Le vide.
Combien de temps va-t-il
Durer ce silence stupide ?
Personne au bout du fil ?
Personne au bout du fil ?
Elle va ouvrir la porte
Et puis tourner la page.
Tourner, tourner, tourner
Comme les facettes du phare
Dans sa ronde effrénée
Qui sonde l'obscurité
En quête de perspectives
Colorées.
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Commentaires
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Posté le 08/10/2011 à 22:40:59
Bonsoir Chrystie, Savoir passer à autre chose, est une forme de pardon, le ciel redeviendra plus vite bleu. Bien amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |