Elle :
Je pensais que le temps me guérirait, c'est vrai,
Je croyais que tout serait moins dur, après,
Que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
Je sais aujourd'hui à quel point j'avais tort.
Je pensais que ton image s'effacerait
De mes pensées mais à mon plus grand regret
Tout me reste pareil qu'au premier jour,
Ce manque de toi me poursuit toujours.
Lui :
J'ai cent fois composé ton numéro, tu sais,
Juste pour entendre cette voix qui me manquait
Mais ton indifférence a eu raison de moi
A qui avouer que je ne peux rien sans toi ?
J'ai cent fois voulu te serrer dans mes bras
Je le voulais tant mais je ne le faisais pas
J'ai détesté ton regard qui ne se posait jamais sur moi,
J'ai détesté que tu m'oublies aussi vite que ça.
Elle :
Je croyais que je n'avais plus qu'à attendre,
Que j'étais de nouveau un cœur à prendre,
Je criais à qui voulait bien m'entendre
Que la vie est courte et qu'il ne faut pas attendre.
Car, au fond de moi, j'ai bêtement pensé
Que ce pieu mensonge, un jour, serait ma vérité.
Je pensais, c'est vrai, que j'étais plus forte que ça
Que cette histoire n'aurait pas raison de moi.
Mais, maintenant, j'avoue n'être plus vraiment sûre,
Le temps passe et ça n'est jamais moins dur.
Lui :
Si j'avais su les mots, je te les aurais criés
Je n'ai, malheureusement, jamais su te parler.
Cent fois, j'écoute cette chanson qui me fait penser à toi,
Cent fois, je chuchote ton prénom tout bas.
Cent fois, j'essuie cette larme qui ne coulera pas,
Te croiser tous les jours est devenu si dur pour moi.
A qui donc avouer ? Certainement pas à toi !
A qui donc avouer, dis-moi, ce manque de toi ?
Elle :
Je pensais qu'avant, c'était déjà trop tard,
Je pensais que le temps m'enlevait tous mes espoirs.
C'est plus facile d'oublier que d'encore un peu y croire,
Plus facile de fuir, d'éviter tous ces fichus miroirs.
J'ai voulu crier que je m'en moquais, de toi,
J'ai voulu, tu sais, mais je n'y arrivais pas !
J'ai pensé raturer tous ces regrets, ces souvenirs
Mais ils me rattrapent dès que je veux les fuir.
Lui :
Ca fait mal et je ne me l'explique pas,
Je n'aurais jamais cru un jour souffrir comme ça.
Je t'ai écrit cette lettre et je l'ai déchirée,
J'ai crié ton nom sans pouvoir t'appeler.
Je ne supporte plus que tu me tournes le dos
Je ne supporte plus de ne pas trouver les mots.
Je voudrais tant les détruire, tous ces silences,
J'aimerais tellement anéantir toute ton absence.
Elle :
J'ai voulu effacer tes photos, ton numéro,
Je n'ai pas pu : c'était toujours trop tôt !
J'ai pensé que, si je pouvais au moins te sourire
Mais j'avais peur du mieux comme du pire.
Et c'est pas vrai que je vais mieux sans toi !
C'est pas vrai ! J'ai l'impression de ne pas être moi !
C'est vraiment plus dur que je ne le croyais,
C'est une blessure ancrée en moi à tout jamais.
Lui :
C'est d'un vide de toi dont je me remplis,
C'est la peur de ne plus faire partie de ta vie.
Je regrette que tu ne m'aies pas répondu « oui »
Quand je t'ai demandé de rester mon ami.
Tu m'as dit que tu ne t'en sentais pas capable
Et moi, je reste là, et moi, je me sens minable.
Et comment je pourrais avouer mes sentiments ?
A toi qui m'a oublié si vite, dis moi comment ?
Elle :
Comme j'aimerais que tu me dises tout ça
Que tu me dises tout l'amour que tu as pour moi
Mais tu restes là et tu ne me regarde pas
Et je vois bien que tu es plus heureux sans moi.
Et moi, j'essaye de faire ma vie de mon coté
Parce que je continu, malgré toi, à avancer,
J'essaye d'oublier à quel point je t'ai aimé
J'y arrive pas, je te trimballe toujours à mes cotés.
Lui :
Je sais que tu te perds dans d'autres bras !
Elle :
Comme mon cœur voudrait que ce soit toi !
Lui :
Je voudrais ne plus t'aimer et j'y arrive pas
J'aimerais oublier mon cœur pour une fois !
Elle :
Je ne peux imaginer de ne plus sentir tes bras
Que tes mains ne se reposeront plus sur moi !
Elle et lui :
Je t'aime mais je ne te le dirais pas
Parce que je sais que toi, tu ne m'aimes pas !
Écrit par cil94709
"un ami, c'est quelqu'un qui sait tout de vous et qui vous aime quand même"
Catégorie : Amour
Publié le 03/09/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de cil94709 au hasard |
Annonces Google |
cil94709, Lamartique a écrit "un seul être vous manqe, et tout est dépeuplé", il y a dans ce manque de l'autre, un désert affectif vertigineux qui nous engloutit, ton écrit superbe l'exprime avec grandeur et émotion j'ai fait une très belle lecture |
|
marie-ange-old |
C'est incroyable... c'est superbe, géant, magnifique... combien de fois j'aurais voulu écrire ce que tu as magistralement bien fait, mais que rien n'est sorti de ma plume, j'pensais que ces sentiments ne se décrivaient pas... bravo | |
sweet revenge |