La vallée bordée de massifs
le champ verdoyant d'ampleur
les eaux fraîches du Rif
comblant les puits de profondeur
Le val de mille oliviers,
le généreux...,m'a offert un verger,
de pommiers, poiriers, grenadiers
ma terrasse ombrée d'un figuier
Ses branches de mielleux fruits
à la portée de mes paniers
chaque matin j'en séduis
mes yeux de délicieux mets
Cependant les voisins du rez
n'ont point apprécié
ni les feuilles mortes
ni les abimées qui tombent
Un jour, des mains criminelles
ont versé sur le tronc aubier
des substances mortelles
pour finir avec le somptueux des figuiers
Le résistant n'a guère résisté,
et dans l'agonie à sombré.
l'empoisonnement n'a pas suffit,
il fallait la scie du menuisier
Les infâmes, en mon absence,
ont tronqué le vigoureux
qui a chuté en souffrance
vers des abîmes ténébreux
En regardant le bois abattu
mon coeur se fige de répugnance.
Comment gâcher une telle vue ?
Comment priver de la substance ?
qui éveillait la sensation " Enfance "
Écrit par coeur.de.saphir
savoir aimer
Catégorie : Amitié
Publié le 18/05/2010
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Bonjour Saphir, Que je suis triste pour le sort que ces mains criminelles ont réservé à de ce beau figuier...j'espère que c'est juste une fiction...je n'ose penser que c'est la réalité... Je t'embrasse émue... |
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Yuba |
l'homme détruit son bien le plus précieux "la nature" quand comprendra t il ? amitié Anabel | |
LA RAGE AU COEUR |
Il y a sans doute des actes d'abattage nécessaires mais aussi des actes gratuits qui n'ont d'explication que dans la bétise humaine . Amitié | |
TANGO |
si ce n'est pas une fiction je comprends ta colère et ta tristesse cet arbre si parfumé quand il fait soleil et ses fruis divins ! quel massacre absurde ! aux dernières nouvellesl'arbre du paradis n'était pa un pommier, mais un fiquier ! c'est plausible: comment resister aux figues, bisous | |
flipote |
Bonsoir amis poetes Hélas cette histoire est vraie Il s'agit d'une belle région cotière à la vallée d'Amsa au bord de la Méditerranée c'est une peine vécue atrocement Merci pour vos sentiments |
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coeur.de.saphir |
En lisant ton poème, j'ai senti qu'il était vrai, je comprends ton ressenti, exactement comme si une partie de toi même avait disparue, l'amertume est visible. Merci pour ce bel mais triste écrit, amie poétesse. |
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JB |
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