Chaque fois que la vitre du coeur s'embrume
les flots d'angoisse inondent la poitrine
la nostalgie des lieux aimés s'affine
le vide affectif; prisonnier de l'enclume.

La mélancolie déchire le silence...vacille
vers le havre d'amour; le tendre refuge
la vierge plage de joie; de pure mélodie
ou la glace de larmes surpasse le déluge.

La baie savoureuse entre mont et vallée
embrasse le ciel et salue la verte foret
le clair matin humant le vent salé
le rayon affectif caresse le coeur évadé.

l'horizon abrite l'azur accueillant
la houle berçant les vagues rebelles
le cri des mouettes réveille le site affinant
sur le sable; le dessin des ondes fidèles.

Les filets de pêcheurs aux bras des braves
unissant dans le chant; la paix mature;
l'élan de la force jeune et suave;
la mer généreuse comble la rude aventure.

Le décor rustique de maison de campagne
en face mimosas et sapins parfumant la montagne
le soir a la terrasse scintilles les astres
et le bruit des vagues chatouille les âmes.

Ma demeure; mon refuge; mon havre d'élégie
l'abandon; mes peines; mes ailes de déprime
le mutisme étouffe la douce liturgie
et le rejet des proches profane l'estime.