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J'aime me balader seul à travers ce parc,
Il m'inspire au repos et mon âme remarque
La moindre facette que la saison emmène
De plus ou moins plaisante au devant de la scène.
Le vent s'est déchaîné sans retenue aucune,
Traînant derrière lui une pluie importune.
Ils ont tout dévasté ce qui sur leur passage
Était de destructible en ce beau paysage.
Sur le sol on pouvait voir l'amoncellement
De branches recouvrir tout le cheminement
De ce lieu qui tantôt voyait grouiller autant
D'enfants que permettait de sortir le beau temps.
Mais le chaos n'est pas à l'ordre de ce jour
Car les dégâts ne sont que matériels et pour
Remettre de l'ordre, les gens sont solidaires;
L'homme face au malheur par instinct se fédère.
L'été indien est là dans toute sa splendeur,
Et fait briller mes yeux de ses mille couleurs.
Quand les arbres remuent leurs feuilles en tout sens
On croirait que le bois est en feu, c'est intense.
Le calme peu à peu arrive à Clairefont,
Quelques enfants qui jouent au loin en bruit de fond
Contribuent à la vie de ce lieu enchanteur,
Où un joli plan d'eau s'ajoute à la fraîcheur.
Tout le monde n'est pas toujours aussi sensible,
Face à la nature aux charmes ostensibles
Souillés par le mépris que tous nous démontrons
Chaque fois que nos mains la terre pollueront.
On voit du plastique à la surface de l'eau
Tout naturellement emportés par les flots.
Ou encor des déchets à peine consommés
D'aliments sur le sol gentiment parsemés.
Les allées sont fleuries de papiers colorés
C'est beau mais ça ne peut, mon esprit éploré,
Consoler la grandeur de sa désolation
Tant le manque est flagrant de bonne éducation.
Je veux croire au retour sincère à la raison
De chacun d'entre nous afin qu'à l'horizon,
L'éclaircie véhicule un moral bienfaisant
Emmené par le fol élan des partisans.
Quand le soir lentement s'évanouit, exaltant,
Ils nous fait admirer son reflet dans l'étang,
Comme une mer d'huile qui s'embrase semblant
Embuer tout le bois en un décor troublant.
Je regagne ma chambre avec ma peine encore
Vive, car mes tourments me troublent âme et corps.
Pourtant je t'aime aussi fort que souffle le vent,
Aussi clair que brille le soleil au levant.
carte postale
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James Px |
??? | |
coolwater |
Magnifique ce poème de nature dans le parc cher à ton coeur Cool ! j'adore en particulier : L’été indien est là dans toute sa splendeur, Et fait briller mes yeux de ses mille couleurs. Quand les arbres remuent leurs feuilles en tout sens On croirait que le bois est en feu, c’est intense. Je l'ajoute en mes favoris, grand merci !! |
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grêle |