Tu as la peau dorée d'une femme au soleil,
Désirable indocile et si douce alcaline,
Laisse moi te croquer d'innombrables coups d'oeil.
Allongée fièrement sur le flanc des collines
Tu songes bienheureuse avec les pieds dans l'eau
En regardant la mer se peindre dans tes yeux.
Belle provençale tu connais les sanglots
D'une vie tourmentée aux élans facétieux,
Qui a valu souvent ta piètre renommée.
Raconte autour de toi que dans la différence
On est riche de l'autre au visage grimé,
Et qu'ensemble on viendra plaider à ta défense.
J'aime te regarder quand le jour illumine
Nos maisons aussi tôt, où comme en un cocon
Encor toute endormie, chaude chocolatine.
Tu t'en vas goûter nue la fraîcheur au balcon
Que le matin dépose en perle sur le sol
Déconcertante émule au naturel latin.
Prépares-toi à prendre à présent ton envol
Dans les sphères là haut pour de nouveaux matins
Qui chantent tu le vaut, o ma ville o mon coeur
Car tu m'as fais connaître en une année l'ampleur
De ta valeur profonde, indicible aux vertus
Populaires, mais large en esprit d'ouverture.
Le monde a mesuré que tu es parvenue
A rendre capitale autour de la culture
Le fait qu'elle rassemble en son nom tous les peuples.
Brilles tel un phare pour être la lumière
Des civilisations en leurs servant d'exemple,
Et qu'à travers le temps tes enfants restent fiers.
05.02.2014
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